Identification de sous-types de cellules adipeuses

Nouvelle pierre à l'édifice de la médecine personnalisée de l'obésité

14.03.2025
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Dans le cadre d'une étude internationale, des chercheurs ont examiné différents types de cellules adipeuses dans le tissu adipeux humain. Grâce à une technologie innovante, ils ont identifié pour la première fois des sous-populations uniques de cellules adipeuses et ont noté des différences dans la communication intercellulaire entre les tissus adipeux humains. Cette recherche, à laquelle ont également participé des scientifiques de l'université de Leipzig, a été publiée dans la revue Nature Genetics. Elle servira de base à d'autres recherches visant à faire progresser la médecine personnalisée dans le domaine de l'obésité.

Au cours des 20 dernières années, la compréhension du tissu adipeux par les scientifiques a été révolutionnée par la reconnaissance du fait qu'il régule de nombreux processus biologiques, tels que l'appétit et la satiété, par l'intermédiaire d'hormones. Cependant, on ne sait pas encore exactement quelles cellules du tissu adipeux jouent un rôle décisif dans ces processus. C'est pourquoi cette étude internationale a examiné la composition cellulaire du tissu adipeux chez des personnes en bonne santé à l'aide d'une nouvelle méthode appelée séquençage d'une seule cellule. Les échantillons de la Leipzig Obesity BioBank ont joué un rôle clé.

Les chercheurs dirigés par l'université Ben-Gurion du Néguev en Israël ont découvert qu'il existe des cellules adipeuses spécialisées dans le tissu adipeux humain qui diffèrent considérablement en termes de fonction biologique. Les adipocytes "classiques" jouent un rôle dans le métabolisme du glucose et des graisses, tandis que les adipocytes "non classiques" sont importants dans les processus inflammatoires, le développement de la fibrose dans le tissu adipeux et la formation de nouveaux vaisseaux sanguins. Il existe des transitions dynamiques entre ces sous-types de cellules", explique Matthias Blüher, professeur d'obésité clinique à l'université de Leipzig et coauteur de l'étude.

Les scientifiques ont également constaté que l'inflammation et le dysfonctionnement du tissu adipeux semblent être différents pour certains dépôts de graisse, tels que la graisse viscérale ou le tissu adipeux sous-cutané. La composition cellulaire du tissu adipeux dépend fortement de la réponse inflammatoire dans le tissu. Les professeurs Antje Körner et Martin Gericke de l'université de Leipzig ont également participé à la publication scientifique.

Des cellules marquées par des codes-barres

L'étude a fait appel à une technologie innovante, le séquençage unicellulaire, qui permet de cartographier les molécules d'ARN, intermédiaires clés de la traduction du génome en protéines. Cette méthode consiste à marquer l'ARN de chaque cellule avec un "code-barres" unique. De cette manière, des milliers de cellules du tissu sont étiquetées simultanément, ce qui permet d'identifier les cellules ayant des sous-ensembles d'ARN similaires comme appartenant au même type de cellule, tandis que celles ayant des sous-ensembles différents sont reconnues comme des types de cellules distincts. Lorsque la technologie a été appliquée à des échantillons de tissu adipeux, elle a permis d'identifier les types de cellules connus qui composent le tissu, tels que les cellules des vaisseaux sanguins, les cellules du système immunitaire et, de manière surprenante, des sous-types qui n'avaient pas été caractérisés auparavant.

Le projet de recherche se poursuit et la prochaine étape consistera à étudier les conditions des changements pathologiques dans le tissu adipeux, par exemple dans les cas d'obésité sévère ou de lipoedème, une condition dans laquelle le tissu adipeux sous-cutané augmente et peut causer de graves douleurs.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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