Substance naturelle en spray contre la fibrose pulmonaire

Projet recevant 800 000 euros de l'incubateur de start-up biomédicales IBT Basse-Saxe

24.02.2025
Karin Kaiser/MHH

Le professeur Dr Thomas Thum souhaite mettre au point un nouveau médicament contre la fibrose pulmonaire.

Le projet MHH LuFex vise à développer un nouveau traitement par inhalation avec un médicament anti-fibrose à base de plantes et reçoit 800 000 euros de l'incubateur de start-up biomédicales IBT Basse-Saxe.

Les lésions tissulaires peuvent affecter de nombreux organes et sont responsables d'environ la moitié des décès dans les pays industrialisés. Cela inclut le développement de la fibrose, dans laquelle le tissu d'origine est remplacé par des cellules de tissu conjonctif (fibroblastes). L'activation des fibroblastes est un événement clé important qui entraîne, entre autres, la rigidité de l'organe, un apport insuffisant en oxygène et, en fin de compte, un dysfonctionnement de l'organe. La fibrose pulmonaire idiopathique (FPI), une maladie chronique dans laquelle le tissu pulmonaire se cicatrise et entraîne de graves difficultés respiratoires, en est un exemple. Bien qu'il existe déjà deux médicaments sur le marché pour traiter la fibrose pulmonaire, ils n'apportent qu'un soulagement limité et présentent de nombreux effets secondaires.

Le professeur Dr Thomas Thum, directeur de l'Institut des stratégies thérapeutiques moléculaires et translationnelles de l'École de médecine de Hanovre (MHH), recherche désormais de nouveaux composés efficaces pour prévenir la fibrose et protéger les poumons. Dans le cadre de son projet LuFex, il souhaite mettre au point un nouveau médicament contre la fibrose pulmonaire qui puisse être facilement inhalé. L'Institut de traduction biomédicale (IBT) de Basse-Saxe soutient le projet de recherche à hauteur de 800 000 euros sur deux ans. L'objectif de la forge de start-up biomédicales est d'accélérer le transfert de la recherche de pointe dans les sciences de la vie en Basse-Saxe et d'apporter des idées entrepreneuriales au monde entier.

Un effet antifibrotique puissant

La FPI est une maladie évolutive qui finit par être fatale. Après le diagnostic, les patients ne vivent en moyenne que trois à cinq ans, ce qui est moins long que pour de nombreux types de cancer. Les patients souffrent d'un essoufflement croissant, d'une toux chronique, de fatigue et d'une perte de poids. Au fur et à mesure que la maladie progresse, nombre d'entre eux ont besoin d'un supplément d'oxygène, voire d'une transplantation pulmonaire. Dans leur recherche d'un agent approprié pour combattre la fibrose pulmonaire, le professeur Thum et son équipe ont consulté une bibliothèque de produits naturels et analysé 150 000 substances à l'aide de la bio-informatique. Cinq cents autres substances sélectionnées par bio-informatique ont ensuite été examinées directement en laboratoire. Nous avons trouvé une substance végétale naturelle et l'avons testée directement sur des fibroblastes humains de cœur, de foie et de poumon", explique le spécialiste de la fibrose. Résultat : la substance a fortement inhibé la réaction fibrotique. Les chercheurs ont ensuite testé l'effet antifibrotique avec autant de succès sur des sections d'organes vivants. Le matériel utilisé pour les tranches de tissu ultrafines provient de la clinique MHH de chirurgie cardiaque, thoracique, de transplantation et vasculaire. Il s'agit pour ainsi dire de déchets tissulaires provenant d'organes malades et fibrotiques prélevés lors d'une transplantation. Ces tranches d'organes vivent dans une solution nutritive pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines.

D'autres variantes trouvées pour des dosages plus faibles

Afin d'améliorer l'efficacité de la substance naturelle tout en réduisant les effets secondaires nocifs, l'équipe a élaboré plus de 30 variantes des meilleurs composés principaux. Nous avons déjà testé plusieurs d'entre elles dans des cultures cellulaires et dans des coupes de tissus du cœur, des poumons et du foie", explique le professeur Thum. Et nous avons déjà identifié certaines variantes qui présentent une activité antifibrotique encore améliorée à des doses nettement plus faibles. Le professeur Thum souhaite ensuite tester le médicament sur quelques modèles supplémentaires. C'est important pour trouver la formulation optimale, c'est-à-dire les excipients qu'il faut ajouter pour développer un médicament efficace. Après le financement initial de son projet par l'IBT, le professeur Thum et son équipe recherchent d'autres financements, par exemple pour des études cliniques ultérieures, qui sont une condition préalable à la mise sur le marché d'un médicament. Le scientifique est convaincu qu'ils réussiront. Nos travaux conduiront au développement d'une nouvelle approche thérapeutique pour la fibrose organique, une maladie qui touche des millions de personnes dans le monde et pour laquelle il n'existe actuellement pas suffisamment d'options thérapeutiques.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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