Les microbes des environnements extrêmes, clés de l'innovation
Le projet de recherche XTREAM étudie le potentiel industriel des micro-organismes extrêmophiles
XTREAM est un nouveau projet de recherche international qui étudiera les micro-organismes résistants provenant d'environnements extrêmes afin d'exploiter leurs propriétés pour des applications en médecine, en pharmacie, en agriculture et dans l'industrie de l'alimentation humaine et animale. Les scientifiques des 13 instituts de recherche participants, dont le GEOMAR Helmholtz Centre for Ocean Research Kiel, se sont réunis à Bergen, en Norvège, pour le lancement officiel du projet. Au cours des quatre prochaines années, ils utiliseront des technologies de pointe pour étudier les glaciers, les sources chaudes, les éponges d'eau profonde et le drainage minier acide. Le projet est financé à hauteur d'environ 4,4 millions d'euros par le programme Horizon Europe de l'UE.
Des scientifiques et des représentants de l'industrie de toute l'Europe se sont réunis à Bergen, en Norvège, pour lancer le projet XTREAM, financé par l'Union européenne. Cette initiative, d'une durée de quatre ans, explorera le potentiel des micro-organismes extrêmophiles - de minuscules organismes qui se développent dans des environnements extrêmes - pour des applications innovantes dans les domaines des produits pharmaceutiques, de la médecine, de l'agriculture et de la production de denrées alimentaires et d'aliments pour animaux.
"Les micro-organismes issus d'environnements extrêmes sont les ultimes résolveurs de problèmes de la nature. Avec XTREAM, nous voulons libérer tout leur potentiel pour relever des défis urgents", déclare le chef de projet, le Dr Antonio García-Moyano, du Centre norvégien de recherche sur l'environnement (NORCE).
La vie dans des conditions extrêmes
"Ces micro-organismes ont évolué pendant des millions d'années pour survivre dans des conditions extrêmement inhospitalières", ajoute le Dr Erik Borchert, microbiologiste de l'environnement au Centre GEOMAR Helmholtz pour la recherche océanique de Kiel. "Cela les a dotés de propriétés uniques qui leur permettent de résister à des pressions élevées ou à des températures extrêmes. En comprenant leurs mécanismes, nous pouvons ouvrir de toutes nouvelles voies pour des applications biotechnologiques".
Cependant, l'étude de ces organismes est complexe, coûteuse et techniquement exigeante. XTREAM réunit 13 partenaires de recherche européens pour relever ces défis et ouvrir la voie à l'innovation industrielle conformément aux objectifs de l'UE en matière de développement durable. "L'exploration responsable de ces environnements extrêmes est au cœur de XTREAM. En intégrant des technologies de pointe telles que l'analyse microfluidique, l'intelligence artificielle et les drones avancés, nous combinons innovation et responsabilité environnementale", déclare M. García-Moyano.
Recherche dans certains des environnements les plus hostiles de la planète
Le projet étudiera certains des habitats les plus extrêmes de la planète, notamment les glaciers du Svalbard, les sites d'exploitation minière acide comme celui de Rio Tinto en Espagne, les sources chaudes, les sites pollués par l'acide au Royaume-Uni, les lacs salés et les éponges de haute mer dans l'Arctique. Les microbes trouvés sur ces sites peuvent être la clé de nouveaux médicaments, de produits biochimiques et d'enzymes stables, contribuant ainsi au développement d'une économie verte et durable en Europe.
À GEOMAR, les éponges d'eau profonde et les microbes qui vivent en symbiose avec elles constituent un axe de recherche majeur. Dans le cadre de XTREAM, les scientifiques impliqués rechercheront spécifiquement de nouveaux biocatalyseurs, c'est-à-dire des enzymes qui permettent ou accélèrent les réactions biochimiques.
De nouvelles solutions grâce à des adaptations biologiques
"XTREAM accélère le passage de la découverte à l'application, en créant des solutions biologiques conformes aux objectifs climatiques de l'Europe. Il contrecarre fortement l'argument selon lequel l'innovation axée sur la durabilité est irréalisable", ajoute M. García-Moyano. Les avancées attendues du projet devraient permettre de réduire considérablement l'impact environnemental et les coûts de la recherche biotechnologique, tout en accélérant la mise sur le marché de produits biosourcés durables.
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