Découverte d'un commutateur moléculaire pour la production de protéines

Les scientifiques montrent comment les bactéries contrôlent la biosynthèse de leurs protéines par le biais du métabolisme cellulaire - une approche possible pour développer de nouvelles thérapies

06.12.2024
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La biosynthèse des protéines - le processus par lequel les cellules produisent des molécules de protéines, essentielles à la vie et à la croissance - est un processus extrêmement complexe et strictement réglementé. Une équipe interdisciplinaire dirigée par le Dr Jürgen Lassak, biologiste à la LMU, a découvert un mécanisme jusqu'alors inconnu par lequel les bactéries contrôlent ce processus. Comme le rapportent les scientifiques dans la revue Nature Communications, une protéine appelée EfpL fonctionne comme un contrôleur qui peut accélérer ou arrêter la production de protéines en fonction du métabolisme de la cellule.

L'incorporation de l'acide aminé proline dans la molécule de protéine naissante représente un défi particulier pour la cellule lors de la biosynthèse des protéines. En raison de sa structure rigide, la proline provoque souvent des blocages au niveau des ribosomes, les "usines à protéines" de la cellule. Tous les organismes utilisent un facteur spécifique pour surmonter ces blocages. Chez les bactéries, ce facteur est appelé EF-P et aide les ribosomes à incorporer la proline. Comme les chercheurs viennent de le découvrir, certaines bactéries possèdent un outil supplémentaire pour la biosynthèse des protéines : une protéine appelée EfpL, qui est étroitement liée à l'EF-P. Contrairement à l'EF-P, cette protéine réagit au métabolisme de la cellule et adapte la synthèse des protéines aux exigences en vigueur par le biais de modifications chimiques spécifiques.

"L'EfpL nous offre une occasion unique de comprendre l'adaptation flexible de la production de protéines bactériennes aux conditions environnementales", explique Alina Sieber, auteur principal de l'étude. "Ce type de régulation était jusqu'à présent inconnu", ajoute Lassak, "et nous avons montré pour la première fois que le métabolisme de la cellule influence l'activité de l'EfpL". Il est particulièrement intéressant, observe-t-il, de constater que de nombreux agents pathogènes humains se retrouvent parmi les bactéries qui utilisent l'EfpL, notamment les espèces de Salmonella et Escherichia coli, ainsi que les agents pathogènes responsables du choléra et de la peste.

Les auteurs supposent que le contrôle précis de la production de protéines par l'EfpL est une adaptation efficace aux habitats changeants, comme lorsque les bactéries pénètrent dans un hôte humain. Par conséquent, l'inhibition d'EfpL pourrait constituer une approche prometteuse pour supprimer la croissance de ces agents pathogènes et développer ainsi de nouvelles stratégies thérapeutiques.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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