Le changement climatique et la pollution atmosphérique pourraient mettre en danger 30 millions de vies par an d'ici à 2100

22.11.2024
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La mortalité imputable à la pollution de l'air et aux températures extrêmes est une préoccupation majeure qui devrait s'accentuer à l'avenir. Dans une nouvelle étude dirigée par l'Institut Max Planck de chimie, une équipe de recherche internationale a constaté que, selon les projections les plus probables, les taux de mortalité annuels liés à la pollution de l'air et aux températures extrêmes pourraient atteindre 30 millions d'ici la fin du siècle. La recherche, basée sur des simulations numériques avancées, suggère une tendance inquiétante : les décès liés à la pollution devraient être multipliés par cinq, tandis que la mortalité liée à la température pourrait être multipliée par sept, ce qui constituerait un risque sanitaire plus grave que la pollution atmosphérique pour au moins 20 % de la population mondiale.

Les chercheurs fondent leurs calculs sur des projections allant de 2000 à 2090, analysées par intervalles de dix ans. "En 2000, environ 1,6 million de personnes sont mortes chaque année à cause de températures extrêmes, qu'il s'agisse de froid ou de chaleur. D'ici la fin du siècle, dans le scénario le plus probable, ce chiffre atteindra 10,8 millions, soit une multiplication par sept. En ce qui concerne la pollution atmosphérique, le nombre de décès annuels en 2000 était d'environ 4,1 millions. À la fin du siècle, ce chiffre atteindra 19,5 millions, soit cinq fois plus", explique Andrea Pozzer, chef de groupe à l'Institut Max Planck de chimie de Mayence et professeur associé à l'Institut chypriote de Nicosie (Chypre).

L'étude révèle d'importantes différences régionales dans les taux de mortalité futurs. L'Asie du Sud et de l'Est devrait connaître les plus fortes augmentations, en raison du vieillissement de la population, la pollution atmosphérique continuant à jouer un rôle majeur. En revanche, dans les régions à revenu élevé, telles que l'Europe occidentale, l'Amérique du Nord, l'Australasie et l'Asie-Pacifique, les décès liés aux températures extrêmes devraient dépasser ceux causés par la pollution de l'air. Dans certains pays de ces régions, comme les États-Unis, l'Angleterre, la France, le Japon et la Nouvelle-Zélande, ce changement est déjà en cours. La disparité devrait s'accentuer, les températures extrêmes devenant un risque sanitaire plus important que la pollution atmosphérique dans les pays d'Europe centrale et orientale (Pologne et Roumanie) et dans certaines parties de l'Amérique du Sud (Argentine et Chili).

D'ici la fin du siècle, les risques sanitaires liés à la température devraient l'emporter sur ceux liés à la pollution atmosphérique pour un cinquième de la population mondiale, ce qui souligne la nécessité urgente de prendre des mesures globales pour atténuer ce risque croissant pour la santé publique.

"Le changement climatique n'est pas seulement un problème environnemental, c'est aussi une menace directe pour la santé publique", déclare Andrea Pozzer. "Ces résultats soulignent l'importance cruciale de mettre en œuvre dès maintenant des mesures d'atténuation décisives afin d'éviter de futures pertes de vies humaines", ajoute Jean Sciare, directeur du Centre de recherche sur le climat et l'atmosphère (CARE-C) de l'Institut de Chypre, principal contributeur à l'étude.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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