La physique des globules rouges chez les chauves-souris est-elle la clé de l'"hibernation artificielle" pour l'homme ?

Les nouvelles découvertes pourraient contribuer à la mise au point de nouveaux traitements médicaux

17.10.2024
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Le rêve de l'hibernation pour les missions spatiales prolongées se rapproche-t-il (image symbolique) ?

Les propriétés mécaniques des globules rouges (érythrocytes) à différentes températures pourraient jouer un rôle important dans la capacité des mammifères à hiberner. C'est le résultat d'une étude qui a comparé les propriétés thermomécaniques des érythrocytes chez deux espèces de chauves-souris et chez l'homme. L'étude a été publiée en octobre 2024 dans la revue scientifique PNAS. Les nouvelles découvertes pourraient contribuer au développement de nouveaux traitements médicaux.

L'hibernation est une pratique courante chez les mammifères, en particulier chez les chauves-souris, et même chez certains primates. Dans cette étude, l'équipe interdisciplinaire de chercheurs de l'université de Greifswald, de la médecine universitaire de Greifswald, de l'université technique de Dresde, du Friedrich-Loeffler-Institut, Institut fédéral de recherche en santé animale (FLI) et du Centre allemand de recherche cardiovasculaire (DZHK) a comparé les propriétés mécaniques de centaines de milliers d'érythrocytes individuels provenant d'une espèce de chauve-souris indigène hibernante, la noctule commune (Nyctalus noctula), d'une espèce de chauve-souris non hibernante, la roussette d'Égypte (Rousettus aegyptiacus), et de donneurs humains en bonne santé. Les données ont été recueillies pour des températures comprises entre 10 °C et 37 °C.

Chez les trois espèces, les érythrocytes individuels sont devenus plus visqueux lorsque la température des échantillons de sang a été abaissée d'une température corporelle normale de 37 °C à une température de 10 °C, qui est typique des températures des mammifères hibernants. Le comportement observé résulte des propriétés de la membrane cellulaire et est beaucoup plus évident chez les deux espèces de chauves-souris que chez l'homme. Il est intéressant de noter que cette adaptation particulière des chauves-souris n'est pas uniquement due aux fluctuations saisonnières, telles que les changements de régime alimentaire et de température ambiante.

Les humains sont incapables d'abaisser de manière significative leur température corporelle centrale afin d'économiser de l'énergie. Sur la base des données recueillies, il pourrait être possible à l'avenir de développer des méthodes pharmaceutiques qui modifient les propriétés mécaniques des érythrocytes humains, afin d'optimiser la circulation sanguine dans des états artificiellement induits similaires à l'hibernation. En cas de succès, le rêve de l'hibernation pour les missions spatiales prolongées pourrait également se rapprocher.

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