Amélioration du pronostic de la propagation du paludisme

12.08.2024
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Une équipe de recherche internationale, à laquelle participent des géographes de l'université d'Augsbourg, combine des modèles issus de la recherche sur le climat, l'eau et la transmission du paludisme. Dans la revue spécialisée "Water Resources Research", ils montrent qu'il est possible de prédire aussi bien les conditions climatiques pour la population de moustiques que l'intensité de la propagation de la malaria elle-même. Cela permettra à long terme de déterminer à temps les effets du changement climatique sur cette dangereuse maladie et de faire de meilleures prévisions.

Le paludisme est une maladie infectieuse extrêmement mortelle qui sévit principalement dans les régions tropicales et subtropicales. Elle est provoquée par des parasites unicellulaires transmis par la piqûre du moustique anophèle femelle. Environ 40 % de la population mondiale vit dans des régions touchées par le paludisme. Le réchauffement climatique modifie également la propagation de la maladie, car la température et les plans d'eau influencent le nombre de moustiques qui transmettent le paludisme.

Dans une nouvelle étude, une équipe de recherche internationale combine un modèle climatique et météorologique avec un modèle de propagation du paludisme. Avec le modèle météorologique, les chercheurs décrivent l'ensemble des processus dans l'atmosphère et à la surface des terres, y compris l'interaction entre les deux. Le professeur Harald Kunstmann, chercheur en climatologie à Augsbourg, cite un exemple : "Le modèle calcule la température, quand il pleut et en quelle quantité, et où l'eau s'accumule ensuite - dans les cours d'eau et sur le sol. Le modèle montre quand et où de grandes surfaces d'eau se forment", explique Kunstmann. "Nous atteignons ainsi une précision d'un kilomètre carré".

Le modèle de propagation du paludisme est issu de la recherche médicale : dans quelles conditions les moustiques, les larves et les œufs se développent-ils ? Quel est le schéma de transmission dans le sang humain ? En fin de compte, le modèle fournit des informations sur l'évolution de la densité des larves, de la quantité de moustiques et des cas de paludisme dans une région.

"La recherche sur le climat et l'eau rejoint la médecine", explique le professeur Harald Kunstmann, également directeur du Centre pour la résilience climatique, pour décrire la particularité de l'étude. "Nous nous sommes demandé dans quelle mesure nous pouvions, à l'aide des modèles, prédire les données des services de santé enregistrées dans la réalité. Pour les données climatiques et sanitaires passées pour le Burkina Faso en Afrique de l'Ouest, le nouveau modèle combiné a pu être vérifié de manière très précise et reproduire avec exactitude la propagation du paludisme".

La prochaine étape est d'exploiter le système de modélisation en mode prédictif et pour d'autres régions. Ainsi, la recherche offre désormais la possibilité de prédire le risque de paludisme dans une région des semaines et des mois à l'avance et permet ainsi au système de santé de prendre des mesures précoces. "Dans ce contexte, nos 'lunettes' sont très pointues", estime Kunstmann. "Il est très important de pouvoir résoudre le terrain et le paysage en si petites parties avec une résolution spatiale élevée, car les températures changent par exemple plus rapidement en montagne que dans la vallée et les masses d'eau comme les étangs jouent un rôle important".

Les résultats de l'étude offrent des perspectives et des approches méthodologiques précieuses qui revêtent une grande importance non seulement pour la science, mais aussi pour les décideurs politiques et les organisations de santé. L'amélioration des techniques de modélisation pourrait contribuer à l'élaboration et à la mise en œuvre de mesures plus ciblées et plus efficaces pour combattre et contrôler le paludisme.

En vue de l'avenir, il est essentiel d'affiner continuellement les modèles et d'intégrer davantage de données environnementales. Les scientifiques de six pays soulignent la nécessité d'améliorer également la qualité des données épidémiologiques afin de pouvoir faire des prévisions encore plus précises. Ces efforts sont essentiels pour atteindre l'objectif de vaincre le paludisme d'ici 2030.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Allemand peut être trouvé ici.

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