Une protéine de conception contre les germes hospitaliers
Un nouveau principe actif préventif contre les bactéries multirésistantes permettrait de lutter contre leur colonisation dans le nez
HY-133 représente une nouvelle substance protéique qui provient à l'origine de bactériophages - c'est-à-dire de virus qui s'attaquent exclusivement aux bactéries. L'Institut Friedrich Loeffler de microbiologie médicale de l'Unimedizin Greifswald a testé l'efficacité de la substance à grande échelle. La première phase clinique va maintenant permettre de vérifier si la substance active est sûre et bien tolérée par les personnes en bonne santé.
La substance active est une protéine de lyse bactériophage fabriquée artificiellement et améliorée, capable d'éliminer rapidement et efficacement l'agent infectieux bactérien Staphylococcus aureus, y compris les souches multirésistantes (SARM, S. aureus résistant à la méthicilline), de manière hautement spécifique. Environ une personne sur trois a la bactérie Staphylococcus aureus dans le nez. Si la colonisation nasale est traitée de manière prophylactique avant même l'hospitalisation, la propagation du SARM dans les cliniques et le risque d'infection par cet agent pathogène chez les patients peuvent être minimisés.
"Une détection rapide et une élimination efficace d'une colonisation nasale par le SARM avant une hospitalisation constituent donc une étape décisive dans la lutte contre ces germes hospitaliers", explique le professeur Karsten Becker, directeur de la microbiologie médicale à l'UMG. De plus, le traitement avec HY-133 pourrait éventuellement remplacer l'utilisation de l'antibiotique mupirocine, couramment utilisé dans les cliniques. C'est d'ailleurs nécessaire, "car les bactéries dans le nez sont de moins en moins sensibles à l'antibiotique", souligne encore Becker. L'assainissement antibiotique actuel avec contrôle dure en outre environ une semaine - "pour les patients qui doivent être opérés rapidement, cela pose un problème".
L'utilisation de la "protéine design" HY-133 produite artificiellement peut en revanche éliminer très rapidement et spécifiquement l'agent infectieux, sans pour autant perturber la flore bactérienne naturelle (microbiome) de l'homme. Dans le cadre de l'étude clinique de phase I, l'assainissement rapide des souches de Staphylococcus aureus dans la cavité nasale doit maintenant être testé sur des volontaires chez le partenaire du projet à l'université de Tübingen. L'impact sur le microbiome sera ensuite étudié en commun.
Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Allemand peut être trouvé ici.
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