Comment le stress de l'enfance influence l'activité des gènes et augmente le risque de maladie mentale

"Ces résultats constituent une étape importante dans la compréhension de la base biologique du traitement du stress et des troubles psychiatriques

15.04.2024
Computer-generated image

Les expériences négatives vécues dans l'enfance peuvent souvent influencer la manière dont les individus font face au stress plus tard dans leur vie (image symbolique).

De nombreuses maladies psychiatriques sont liées au stress. Les expériences négatives vécues dans l'enfance peuvent souvent influencer la façon dont nous gérons le stress plus tard dans la vie. Mais quels sont les processus biologiques en jeu ? Une étude récemment publiée dans la revue Biological Psychiatry, menée par des chercheurs de l'Institut central de santé mentale (CIMH) de Mannheim, apporte des éclaircissements à ce sujet. "Une compréhension plus approfondie de ces processus biologiques offre un potentiel considérable pour améliorer la détection précoce des maladies psychiatriques et leur prévention", explique le professeur Heike Tost, responsable du groupe de travail sur les neurosciences systémiques en psychiatrie (SNiP) à l'Institut central de santé mentale (CIMH) de Mannheim.

Détermination de la méthylation de l'ADN du gène FKBP5

Les chercheurs du CIMH ont étudié les effets du gène FKBP5 sur le comportement et la structure cérébrale de 395 sujets sains. Des échantillons de sang ont été prélevés, des examens d'imagerie par résonance magnétique (IRM) ont été effectués et les participants ont répondu à des questions sur leurs pensées et leurs sentiments sur un smartphone d'étude (Ecological Momentary Assessment) pendant une période de sept jours.

"Dans les échantillons de sang, nous avons d'abord déterminé la méthylation de l'ADN du gène FKBP5. FKBP5 joue un rôle important dans la régulation moléculaire du stress et est lié au développement de maladies liées au stress telles que la dépression ou le syndrome de stress post-traumatique", explique Thomas L. Kremer, chercheur associé au sein du groupe de travail SNiP et auteur principal de l'étude. La méthylation de l'ADN est un processus de régulation qui contrôle l'activité des gènes. Il ne s'agit pas d'une mutation génétique, mais d'une modification du matériel génétique qui peut être altérée par des influences environnementales et qui affecte sa traduction en protéines.

Changements du volume cérébral dans le cortex préfrontal

"Nos principaux résultats montrent qu'une altération de la méthylation de FKBP5 au niveau neurobiologique est associée à des modifications du volume cérébral dans le cortex préfrontal", explique Kremer. L'étude a également montré que le changement fonctionnel dans le cortex préfrontal est lié à une structure plus profonde dans le cerveau, l'amygdale, et que les personnes chez qui l'influence régulatrice du cortex préfrontal sur l'amygdale était moindre réagissaient plus fortement au stress de la vie quotidienne.

"Ces résultats constituent une étape importante dans la compréhension de la base biologique du traitement du stress et des troubles psychiatriques", déclare le Dr Urs Braun, chef du groupe de recherche Complex Systems in Psychiatry au CIMH. "L'objectif à long terme est d'utiliser cette compréhension neurobiologique pour développer des approches innovantes pour le traitement personnalisé des patients psychiatriques.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

Publication originale

Autres actualités du département science

Actualités les plus lues

Plus actualités de nos autres portails

Si près que même
les molécules
deviennent rouges...