Création d'une boîte à outils pour le développement de bioadhésifs
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Les adhésifs sont des substances (essentiellement chimiques) utilisées pour coller des surfaces. Toutefois, pour coller des substrats biologiques et vivants, il faut des adhésifs biocompatibles, non toxiques et biodégradables. "Par rapport aux sutures, les bioadhésifs en médecine présentent l'avantage d'être moins invasifs, plus rapides et, surtout, faciles à utiliser", explique le professeur Thomas Scheibel, titulaire de la chaire de biomatériaux de l'université de Bayreuth. Avec ses collègues de la chaire de biomatériaux, Christina Heinritz et Xuen Jen Ng, il a entrepris une comparaison des recherches actuelles dans ce domaine afin de classer l'état de la recherche au niveau international. Avec notre travail, nous offrons une sorte de "boîte à outils" qui peut promouvoir et accélérer le développement de nouveaux bioadhésifs à base de protéines", déclare le professeur Thomas Scheibel. "À l'avenir, les bioglues permettront notamment de connecter et de reconnecter des tissus fragiles, tels que des nerfs individuels."
Lorsqu'ils développent des biocollants, les chercheurs s'inspirent toujours de la nature. Diverses moules, araignées ou lucioles, par exemple, forment des adhésifs à base de protéines. Il existe déjà sur le marché des bio-adhésifs à base de biopolymères naturels. Des travaux sont également menés sur des adhésifs multifonctionnels qui, par exemple, adhèrent de manière fiable au contact du sang. Les avantages des bio-adhésifs sont multiples, mais le nombre de produits est difficilement gérable. Il était donc temps d'analyser les adhésifs existants et de les classer dans une vue d'ensemble.
Les bio-adhésifs sont un véritable atout pour la médecine : ils permettent d'améliorer le soin et la cicatrisation des plaies, et donc de réduire les cicatrices. "Dans de nombreux cas, les propriétés mécaniques des adhésifs peuvent être ajustées pour ressembler à la rigidité du tissu cible, ce qui réduit l'irritation lors des mouvements par rapport aux agrafes ou aux sutures. Contrairement aux adhésifs synthétiques, tels que les acrylates, les sous-produits toxiques sont également moins nombreux, voire inexistants", précise M. Scheibel.
Au siècle dernier, les adhésifs étaient déjà utilisés à des fins médicales. Cependant, les "adhésifs classiques" se sont avérés toxiques. Le problème actuel est que les adhésifs doivent soit adhérer rapidement et correctement, soit être biocompatibles. C'est pourquoi, jusqu'à aujourd'hui, les sutures ont été la norme pour les interventions chirurgicales sur les plaies internes et externes. Toutefois, depuis les années 1960, l'utilisation de bio-adhésifs pour le traitement des plaies suscite un intérêt croissant.
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