Un vaccin vectoriel à base de rougeole protège les souris contre le virus de la grippe A (H7N9)
Les virus de l'influenza aviaire hautement pathogènes tels que le sous-type H7N9 du virus de l'influenza A pourraient être à l'origine de futures pandémies de grippe
Contexte
Le virus de la grippe aviaire H7N9 a été découvert en Chine en 2013. Depuis lors, plus de 1 500 patients ont été confirmés infectés, dont 39 % sont décédés. La transmission est principalement zoonotique, de l'animal à l'homme, et rarement d'homme à homme. Toutefois, une certaine adaptation du virus aux mammifères a déjà été observée chez les furets. Des vaccins efficaces et sûrs sont nécessaires pour se préparer à d'éventuelles pandémies.
La pandémie de COVID-19 a montré que les technologies des plates-formes vaccinales permettent d'adapter rapidement les vaccins pour les protéger contre d'autres virus. Cette étude a utilisé la plateforme du "virus recombinant de la rougeole (MV)", dans laquelle des virus de la rougeole dérivés de souches vaccinales ont été utilisés comme vecteur (véhicule de transport) pour la transmission de gènes codant pour les protéines de surface hémagglutinine (H7) ou neuraminidase (N9) du virus de l'influenza H7N9.
Les vaccins MV contre H7 et N9 induisent une immunité humorale significative
Les deux vaccins modèles développés, MVvac2-H7 (P) et MVvac2-N9 (P), ont été administrés à des souris. Les souris ont été vaccinées deux fois toutes les quatre semaines et ont développé des titres d'anticorps élevés. La vaccination contre N9 a échoué chez une souris.
Les anticorps inhibent l'activité biologique des glycoprotéines H7N9
Les anticorps qui se sont formés ne se sont pas seulement liés aux glycoprotéines H7N9, ils ont également empêché l'hémagglutinine de se lier à son récepteur et la neuraminidase d'être active sur le plan enzymatique, ce qui entrave la libération de nouvelles particules virales. Le virus de la grippe est ainsi inactivé et ne peut plus provoquer de maladie.
Outre la réponse anticorps, des cellules T spécifiques du virus H7 ont également été détectées chez les souris vaccinées contre le virus H7.
Efficacité de la protection par les vaccins H7 et N9
Trois semaines après la deuxième vaccination, certaines souris ont été infectées par le virus de la grippe H7N9. Alors que les souris témoins sont tombées gravement malades et ont dû être euthanasiées, toutes les souris vaccinées ont survécu, à l'exception de l'une d'entre elles qui avait reçu le vaccin N9. Les souris vaccinées contre H7 n'ont montré aucun signe de maladie et leur poids a augmenté régulièrement au cours de l'étude. Toutes les souris vaccinées avec le vaccin N9, sauf une, se sont complètement rétablies quatre jours après une légère baisse de poids initiale.
Immunité cellulaire durable après la vaccination H7
Sept autres souris ont été vaccinées par vaccin et conservées pendant deux ans. Après cette période, il restait trois souris vaccinées contre H7 et deux souris vaccinées contre H9 en vie, proches de la fin de leur durée de vie naturelle. Alors qu'aucune réponse des cellules T spécifiques du N9 n'était évidente chez les deux animaux vaccinés contre le H9, des réponses des cellules T spécifiques de l'antigène pouvaient encore être provoquées chez les souris H7. Cela témoigne de la longévité de cette réponse immunitaire.
Cette étude animale montre que les vaccins dont l'antigène est la neuraminidase peuvent protéger contre la grippe presque aussi bien que les vaccins dont l'antigène est l'hémagglutinine. L'étonnante longévité des réponses des lymphocytes T contre l'hémagglutinine fera l'objet de futures recherches.
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