Les microbes en migration

Nouvelle méthode de recherche de vie extraterrestre : des chercheurs de l'Université technique de Berlin découvrent une méthode de test simple pour identifier le mouvement microbien

25.04.2025
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Le mouvement est l'un des signes les plus évidents de la vie. Des chercheurs de l'Université technique de Berlin ont découvert que certains microbes réagissent de manière ciblée à une substance chimique et se déplacent activement vers elle - un principe qui pourrait aider à l'avenir à détecter la vie sur d'autres planètes. Leurs résultats pourraient modifier de manière décisive les missions spatiales, car la nouvelle méthode n'est pas seulement simple, mais aussi rapide et rentable.

L'équipe du Dr Max Riekeles du groupe de recherche en astrobiologie de l'Université technique de Berlin a pu montrer que le mouvement ciblé de micro-organismes pouvait être utilisé comme biosignature. Les scientifiques* ont étudié trois types de microbes différents - deux bactéries et un archaeon - et ont constaté qu'ils se déplaçaient tous vers l'acide aminé L-sérine. Ce mouvement, connu sous le nom de chimiotaxie, est une réaction à des stimuli chimiques et permet aux microbes de trouver des sources de nourriture.

"Nos résultats suggèrent que le mouvement des microbes pourrait être une méthode précieuse pour détecter la vie sur d'autres planètes", explique Max Riekeles. "En particulier, si la vie sur Mars possède une biochimie similaire à celle de la Terre, la L-sérine pourrait servir d'attractif". Cela signifie qu'un simple test basé sur le mouvement des microbes pourrait fournir des indices de vie sans nécessiter d'analyses chimiques complexes.

Des micro-organismes robustes comme modèle de vie extraterrestre

Les micro-organismes étudiés ont été choisis spécifiquement pour leur résistance à des conditions environnementales extrêmes. La bactérie Bacillus subtilis, très mobile, peut survivre à des températures allant jusqu'à 100 °C sous forme de spores. Pseudoalteromonas haloplanktis a été isolé des eaux antarctiques et se développe à des températures allant de -2,5 °C à 29 °C. L'archaeon Haloferax volcanii appartient à un groupe qui ressemble aux bactéries, mais qui en diffère génétiquement. Il vit dans des environnements très salés comme la mer Morte.

"Les bactéries et les archées sont deux des plus anciennes formes de vie sur Terre, mais elles se déplacent de manière différente et ont développé indépendamment des systèmes de motilité", a expliqué Riekeles. "En testant les deux groupes, nous pouvons rendre les méthodes de détection de la vie plus fiables pour les missions spatiales".

Les chercheurs ont utilisé l'acide aminé L-sérine pour faire bouger les microbes. Des études antérieures ont déjà montré que la L-sérine est un stimulus chimiotactique pour de nombreux organismes de tous les domaines de la vie. On suppose également que la L-sérine existe sur Mars. Si la vie qui y règne a une biochimie similaire à celle de la Terre, il est possible que la L-sérine puisse attirer des microbes martiens potentiels.

Une méthode simple et rentable

L'équipe de chercheurs a mis au point une méthode de test simplifiée, basée sur une chambre divisée en deux parties et dotée d'une membrane. Les microbes sont placés d'un côté, tandis que la L-sérine est insérée de l'autre côté. Si les microbes sont vivants et mobiles, ils nagent à travers la membrane jusqu'à la source de nourriture. "Cette méthode est simple, peu coûteuse et ne nécessite pas de méthodes de suivi compliquées", explique Riekeles.

La particularité de cette approche réside dans sa simplicité : au lieu d'emporter des appareils de mesure coûteux, une expérience de ce type pourrait être réalisée directement sur une sonde spatiale ou un rover martien. Les chercheurs* seraient alors en mesure de déterminer, à partir d'une seule photo du système de chambres, si des micro-organismes potentiels sur une planète étrangère réagissent à des stimuli chimiques, sans avoir à détecter des traces chimiques compliquées.

Perspectives d'avenir pour les missions spatiales

La méthode a le potentiel d'apporter un soutien considérable aux missions spatiales. "Si nous la développons davantage, elle pourrait être un complément précieux aux techniques existantes pour détecter la vie sur d'autres planètes", explique Riekeles. Les prochaines étapes comprennent la miniaturisation de la technologie et des tests dans des conditions spatiales simulées.

Un autre avantage de cette méthode est qu'elle consomme peu d'énergie et nécessite peu d'intervention humaine. C'est particulièrement important pour les missions spatiales où les ressources sont limitées. Si la méthode s'avère efficace lors d'autres tests, elle pourrait être utilisée lors de futures missions vers Mars.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Allemand peut être trouvé ici.

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