Cellules immunitaires à double rôle : alternance entre protection et attaque

03.03.2025

Des chercheurs de la LMU montrent qu'un certain type de cellules immunitaires agit de manière plus flexible qu'on ne le pensait - avec un potentiel pour de nouvelles approches thérapeutiques.

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Les cellules dendritiques font partie du système immunitaire inné et constituent la première ligne de défense de l'organisme contre les infections. Elles reconnaissent les agents pathogènes et coordonnent la réponse immunitaire. Une équipe internationale dirigée par la professeure Barbara Schraml du Centre biomédical de la LMU vient d'étudier en détail un nouveau type de cellules dendritiques et de mettre en évidence leur rôle important dans la réaction immunitaire.

Comme le montrent les chercheurs, les cellules dendritiques qui se distinguent par l'expression du facteur de transcription RORγt - appelées cellules dendritiques RORγt+ (DCs) - sont présentes dans de nombreux tissus. De plus, elles ont été conservées au cours de l'évolution dans de nombreuses espèces, ce qui suggère qu'elles ont des fonctions essentielles. "Nous savions déjà que ces cellules maintiennent l'équilibre du système immunitaire et empêchent les réactions excessives", explique Schraml. "Mais nous avons maintenant découvert qu'elles peuvent également agir de manière flexible et déclencher activement des réactions immunitaires. Elles semblent donc jouer un rôle crucial dans notre système immunitaire".

Dans des conditions normales, les DC RORyt+ contribuent à empêcher le système immunitaire d'attaquer des cibles inoffensives comme le microbiote intestinal ou des composants alimentaires. Toutefois, en cas d'infection ou d'inflammation, elles peuvent changer de rôle et activer d'autres cellules immunitaires. Selon les auteurs, il est particulièrement intéressant de constater que ces cellules semblent également jouer un rôle dans des maladies telles que la sclérose en plaques : Chez les patients atteints de sclérose en plaques, elles adoptent un profil agressif, ce qui suggère qu'elles contribuent à l'inflammation du cerveau et de la moelle épinière.

La double fonctionnalité des RORγt+ DCs ouvre également de nouvelles possibilités thérapeutiques : Ainsi, ces cellules pourraient éventuellement être utilisées à l'avenir de manière ciblée, soit pour freiner un système immunitaire hyperactif, soit pour stimuler le système immunitaire. "Par exemple, elles pourraient être une cible pour des thérapies visant à traiter des maladies auto-immunes, à améliorer des vaccins, à soutenir l'immunothérapie du cancer ou à traiter des allergies", explique Schraml.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Allemand peut être trouvé ici.

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