Pollution atmosphérique et mortalité
Une étude mondiale révèle des risques sanitaires persistants malgré la baisse des niveaux de polluants
Pour leur étude, les chercheurs ont utilisé les données du réseau de recherche collaborative Multi-Country Multi-City (MCC), une collaboration internationale de plusieurs équipes de recherche. Leur objectif est de mieux comprendre les relations entre les facteurs de stress environnementaux (qui peuvent être nocifs pour les organismes vivants), le climat et la santé. "L'énorme quantité de données disponibles grâce au réseau nous a permis d'analyser les effets de la pollution atmosphérique sur la santé à l'échelle mondiale sur une longue période et de suivre les tendances", explique Maximilian Schwarz, scientifique à l'Institut d'épidémiologie du Helmholtz de Munich et auteur principal de l'étude.
De nombreux facteurs peuvent être en cause
Selon l'étude, le risque de mortalité n'a pas changé de manière significative au cours de la période étudiée, malgré des concentrations de polluants plus faibles. Schwarz attribue cette constatation à différents facteurs : "Il s'agit notamment du vieillissement de la population dans de nombreuses régions, du fait que les personnes âgées ont tendance à avoir une santé plus fragile que les jeunes, et du fait que les sources et la composition des polluants atmosphériques peuvent avoir changé. En outre, l'étude révèle des différences d'impact en fonction de la région géographique et de l'analyse de l'influence simultanée de divers polluants sur la mortalité.
L'étude se concentre sur les polluants qui sont réglementés par des limites légales, tels que les particules des classes de taille PM10 et PM2.5, ainsi que le NO2. "En raison des données disponibles, nous n'avons pas été en mesure d'étudier l'impact d'autres polluants potentiellement pertinents", explique M. Schwarz. Il s'agit par exemple des particules ultrafines, qui sont soupçonnées d'avoir un impact plus important sur la santé humaine que les particules plus grosses (voir infobox). "Notre étude souligne la nécessité d'une surveillance plus complète et plus étendue à l'échelle mondiale. En outre, les données existantes doivent être mises à la disposition des scientifiques", poursuit M. Schwarz. Cela est nécessaire pour étudier plus précisément de nouvelles questions de recherche.
Pertinence de la politique de santé
Annette Peters, directrice de l'Institut d'épidémiologie, souligne que les efforts nationaux et internationaux visant à améliorer la qualité de l'air doivent s'aligner plus étroitement sur les recommandations plus strictes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) : "Les lignes directrices de l'OMS sur la qualité de l'air, mises à jour en 2021, sont validées par l'étude actuelle. La révision prévue des limites de qualité de l'air au niveau européen est une étape essentielle pour mieux gérer les risques sanitaires posés par la pollution de l'air", déclare Annette Peters.
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Publication originale
Maximilian Schwarz, Annette Peters, Massimo Stafoggia, Francesca de'Donato, Francesco Sera, Michelle L Bell, Yuming Guo, Yasushi Honda, Veronika Huber, ... Martina S Ragettli, Yue Leon Guo, Shih-Chun Pan, Shanshan Li, Antonella Zanobetti; "Temporal variations in the short-term effects of ambient air pollution on cardiovascular and respiratory mortality: a pooled analysis of 380 urban areas over a 22-year period"; The Lancet Planetary Health, Volume 8