Consommation excessive de liquides : habitude ou trouble hormonal ?

Quel test permet d'établir un diagnostic fiable ?

22.11.2023
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Les personnes qui boivent plus de trois litres de liquide par jour peuvent souffrir d'une carence hormonale rare. Pour beaucoup, cependant, il s'agit simplement d'une habitude inoffensive. Ne pas différencier correctement les deux peut être fatal, c'est pourquoi les chercheurs ont cherché à savoir quel type de test permettait d'établir un diagnostic fiable.

Dans la plupart des cas, la consommation excessive de liquides, connue sous le nom de syndrome polyurie-polydipsie, est soit le fruit d'une habitude au fil du temps, soit concomitante à une maladie psychologique. Dans de rares cas, cependant, elle peut être causée par un déficit en vasopressine. Cette hormone, libérée par l'hypophyse, régule la teneur en eau et en sel de l'organisme. Les personnes souffrant d'un déficit en vasopressine ne peuvent pas concentrer leur urine, ce qui leur fait perdre de grandes quantités de liquide et leur donne très soif.

Il est extrêmement important de faire la différence entre une forme "inoffensive" d'ingestion excessive de liquide et un déficit en vasopressine : dans le premier cas, les personnes concernées reçoivent une thérapie comportementale pour les aider à réduire progressivement leur consommation de liquide. Les personnes souffrant d'un déficit en vasopressine se voient administrer l'hormone vasopressine. Si un patient est traité par erreur avec de la vasopressine, cela peut conduire à une intoxication par l'eau, qui peut être mortelle.

Faut-il tester avec du sel ou de l'arginine ?

Au cours des dernières années, les deux chefs de groupe de recherche, le professeur Mirjam Christ-Crain et le docteur Julie Refardt, en collaboration avec un certain nombre de centres nationaux et internationaux, ont travaillé intensivement sur des méthodes de test permettant de distinguer ces deux troubles. Ils ont découvert qu'un test qui stimule la libération de vasopressine par le biais d'une perfusion de sel hautement concentrée est très fiable. "Cependant, en raison de l'augmentation de la concentration de sel qui en résulte, une surveillance constante est nécessaire, y compris des mesures toutes les demi-heures des niveaux de sel dans le sang des patients", explique le professeur Christ-Crain.

Un test simplifié et mieux toléré utilise une perfusion d'arginine. L'arginine, un acide aminé essentiel, stimule également la libération de vasopressine et il a été démontré qu'elle permettait un diagnostic fiable.

Des diagnostics clairs

Avec une équipe internationale, Christ-Crain et Refardt ont maintenant effectué une comparaison directe entre les deux tests et ont publié les résultats dans le New England Journal of Medicine. L'étude, à laquelle ont participé 158 personnes, montre que la perfusion de sel a permis de poser un diagnostic correct pour plus de 95 % des patients. En revanche, le test utilisant la perfusion d'arginine n'a abouti à un diagnostic correct que dans un peu moins de 75 % des cas.

Le Dr Refardt résume la situation : "Au vu de ces résultats, nous recommandons le test de la perfusion de sel comme l'étalon-or pour une différenciation fiable entre la polydipsie et le déficit en vasopressine".

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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