Un nouveau test sanguin permet de dépister la maladie d'Alzheimer avec une très grande précision
Ces dernières années, beaucoup d'efforts ont été consacrés à la mise au point de biomarqueurs sanguins susceptibles d'aider à identifier la maladie d'Alzheimer (MA). La protéine Tau, en particulier sa variante phosphorylée (p-tau), l'une des principales protéines impliquées dans la pathologie de la maladie d'Alzheimer, a fait l'objet de recherches et de développements approfondis ces dernières années.
Les nouveaux biomarqueurs sanguins de la protéine p-tau, en particulier une variante appelée p-tau217, se sont révélés très prometteurs en tant qu'outils cliniques utiles pour dépister les patients présentant des problèmes de mémoire ou d'autres symptômes cognitifs précoces évocateurs d'un stade précoce de la maladie d'Alzheimer.
Toutefois, même s'il est prometteur, le fait de classer les patients précoces dans la catégorie "atteint ou non de la maladie d'Alzheimer" suscite des inquiétudes, car il en résultera un pourcentage assez élevé de faux positifs (personnes dont le test est positif mais qui ne sont pas atteintes de la maladie d'Alzheimer) et de faux négatifs (personnes dont le test est négatif mais qui s'avèrent atteintes de la maladie d'Alzheimer sur la base d'autres examens tels que les scanners TEP à l'amyloïde).
Compte tenu non seulement des préoccupations éthiques et psychologiques induites par un éventuel diagnostic erroné, mais aussi des coûts élevés et des risques médicaux potentiels liés à l'instauration de traitements sur des personnes qui ne sont pas atteintes de la maladie cible, les scientifiques de l'université de Göteborg et leurs collègues ont mis au point une nouvelle stratégie pour la mise en œuvre clinique des biomarqueurs sanguins.
Flux de travail en deux étapes
Le modèle en deux étapes repose sur une première étape avec un modèle de diagnostic (basé sur le plasma p-tau217, l'âge et l'APOE e4) pour stratifier les patients atteints de troubles cognitifs légers (MCI) en fonction du risque de positivité de la TEP à l'amyloïde. L'étape 2 est basée sur un test de confirmation avec le rapport Ab42/40 du LCR (ou EPT amyloïde) uniquement chez les patients dont les résultats de l'étape 1 sont incertains.
Le flux de travail a été évalué chez 348 participants MCI des études suédoises BioFINDER (Université de Lund) et validé dans la cohorte indépendante TRIAD (Université McGill, Montréal, Canada) en utilisant également une méthode indépendante pour l'analyse de la p-tau217 plasmatique.
Très grande précision
Le modèle a été évalué selon trois stratégies de seuils différentes pour classer les participants dans des groupes présentant un risque faible, intermédiaire et élevé d'être "Aβ positif" (présentant une pathologie de type AD). Avec les seuils de probabilité inférieurs stricts d'une sensibilité de 97,5 % (pour éviter de ne pas détecter les patients Aβ positifs), on n'a trouvé que 6,6 % de faux négatifs, tandis que la spécificité stricte de 97,5 % (pour éviter de classer les patients Aβ négatifs comme "à haut risque") n'a donné que 2,3 % de faux positifs.
Avec les seuils de sensibilité/spécificité stricts, 41 % des patients tombent dans le groupe à risque intermédiaire (contre 29 % des patients pour les seuils de 95 %). D'autres évaluations de ce groupe avec le LCR Aβ42/40 ont montré une très bonne concordance (86%) avec les résultats de la TEP amyloïde. Les résultats ont été vérifiés dans la cohorte indépendante de patients de McGill.
Une stratégie cliniquement utile pour le test sanguin p-tau217 dans le cadre du dépistage de la MA
L'étude présente un modèle en deux étapes basé sur le plasma sanguin p-tau217 pour la stratification du risque des patients atteints de DCL en risque élevé, faible et intermédiaire d'amyloïdose cérébrale et de pathologie précoce de la MA. Le test sanguin appliqué à l'étape 1 montre une très grande précision dans l'identification des patients à haut risque qui, en fonction de la situation clinique, peuvent soit recevoir un diagnostic et bénéficier d'un traitement symptomatique, soit être orientés vers une clinique spécialisée pour une éventuelle mise en place d'un traitement de fond.
Dans le groupe à faible risque, la maladie d'Alzheimer peut être exclue avec un degré élevé de certitude. Le groupe à risque intermédiaire ne comprendra qu'environ un tiers des patients, ce qui réduira considérablement la nécessité d'effectuer des tests de confirmation du LCR ou de la TEP dans la clinique spécialisée, et donc de réaliser des économies pour la société.
Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.