Résoudre simplement l'inflammation en appuyant sur un interrupteur
La résine d'encens comme anti-inflammatoire - sans effets secondaires ?
Jan-Peter Kasper/Uni Jena
Les processus inflammatoires chroniques sont les causes les plus courantes d'une variété de maladies répandues. Ils jouent un rôle dans l'arthrite, l'asthme, la maladie de Parkinson et la maladie d'Alzheimer, mais aussi dans l'artériosclérose, le diabète et le cancer. Les médicaments qui inhibent l'inflammation font donc partie des médicaments les plus utilisés dans le monde. Cependant, ils n'ont souvent qu'une faible efficacité thérapeutique, tandis que les effets secondaires sont graves, notamment des dysfonctionnements rénaux ou des ulcères d'estomac.
"C'est pourquoi la recherche actuelle s'efforce de développer des stratégies thérapeutiques alternatives", explique le professeur Oliver Werz de l'université Friedrich Schiller de Iéna. L'approche utilisée par le professeur de chimie pharmaceutique et son équipe ne consiste pas simplement à bloquer l'inflammation, mais à soutenir activement sa résolution. Dans une nouvelle étude, publiée dans la revue "Advanced Science", les chercheurs présentent une nouvelle approche thérapeutique prometteuse pour résoudre le problème.
À cette fin, ils stimulent spécifiquement la production de substances messagères de résolution de l'inflammation appelées "résolvines". "Nous savions déjà, grâce à des travaux antérieurs, que les substances constitutives de la résine d'encens convenaient à cet effet", explique Oliver Werz. En particulier, l'acide boswellique de l'encens est capable de reprogrammer une enzyme inflammatoire centrale, la 5-lipoxygénase, de sorte qu'elle produise des résolvines anti-inflammatoires au lieu de substances pro-inflammatoires.
L'acide boswellique stimule la production de substances messagères anti-inflammatoires.
"Nous avons testé et confirmé ce phénomène déjà connu dans des cellules immunitaires pertinentes pour l'inflammation, et des effets complètement surprenants sont apparus", ajoute Werz. Ainsi, l'acide boswellique agit également comme un "activateur cellulaire" via une autre enzyme, la 15-lipoxygénase-1, et déclenche la formation de grandes quantités de résolvines. Grâce à des investigations détaillées en collaboration avec des chercheurs de la Lousiana State University (USA), l'équipe a également pu clarifier le mécanisme sous-jacent : l'acide boswellique se fixe sur un site très spécifique de la 15-lipoxygénase-1 et active ainsi directement la formation de résolvines dans la cellule. "De cette manière, la production de résolvines dans les cellules immunitaires peut être activée spécifiquement par une substance active", explique Werz.
D'autres expériences sur des souris ont déjà confirmé ce mécanisme dans l'organisme vivant. Les chercheurs espèrent maintenant que, par analogie avec l'acide boswellique, d'autres substances actives pourront être développées pour stimuler la production de résolvines dans les cellules immunitaires par une activation ciblée de la 15-lipoxygénase-1. Cela pourrait ouvrir de nouvelles options thérapeutiques qui résoudraient activement l'inflammation et favoriseraient la régénération des tissus, sans les effets secondaires des bloqueurs d'inflammation actuels.
Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.