L'activité physique stimule la génération de nouvelles cellules du muscle cardiaque chez les souris âgées
La prévention des maladies cardiovasculaires en point de mire
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Le cœur des mammifères adultes a une capacité très limitée à générer de nouveaux cardiomyocytes. Avec le vieillissement, cette capacité continue de diminuer, alors que dans le même temps le risque de maladie cardiovasculaire augmente. Le Dr Carolin Lerchenmüller, chef du groupe de recherche "Remodelage et régénération cardiaques" du département de cardiologie, d'angiologie et de pneumologie de l'UKHD (directeur médical : le professeur Norbert Frey), et son équipe ont trouvé des preuves que l'activité physique stimule la nouvelle formation de cellules du muscle cardiaque chez les souris vieillissantes.
"Dans des travaux antérieurs, nous avons déjà démontré que l'exercice régulier stimule efficacement la cardiomyogenèse chez les souris plus jeunes. Nous avons maintenant étudié l'impact de l'activité physique sur la cardiomyogenèse ainsi que les mécanismes cellulaires et moléculaires chez les souris âgées", explique le Dr Lerchenmüller. Des souris âgées de 20 mois ont été soumises à un programme d'exercices volontaires de course sur roue pendant huit semaines. L'équipe a ensuite étudié la génération de nouvelles cellules du muscle cardiaque en utilisant une combinaison de techniques d'imagerie, histologiques et moléculaires. Ils ont comparé les résultats avec ceux d'un groupe témoin de souris "sédentaires" appariées selon l'âge, c'est-à-dire des souris qui n'avaient pas accès à une roue. En outre, ils ont comparé les résultats avec ceux d'animaux plus jeunes.
La prévention des maladies cardiovasculaires en ligne de mire
Les chercheurs ont constaté que le taux annuel calculé de cellules musculaires cardiaques nouvellement générées dans le groupe de souris âgées "actives" était de 2,3 %. En revanche, aucune nouvelle cellule du muscle cardiaque n'a été produite dans le groupe témoin "sédentaire". Une étude précédente avec de jeunes animaux avait déjà montré que les souris avaient un taux annuel calculé de 7,5 % de nouvelles cellules du muscle cardiaque grâce à l'exercice, contre 1,63 % dans le groupe témoin "sédentaire" correspondant.
Pour mieux comprendre les mécanismes de la cardiomyogénèse, l'équipe a étudié les cœurs à l'aide de techniques d'analyse moléculaire. Ils ont trouvé des similitudes, mais aussi des différences, entre les cœurs jeunes et âgés. Le gène RCAN1.4 en particulier a retenu leur attention. Il était activé exclusivement dans les cœurs âgés par le programme d'exercice.
"D'autres études devront maintenant montrer si ces résultats peuvent se traduire par de nouveaux moyens de traiter et de prévenir les maladies cardiaques chez l'homme", explique le Dr Lerchenmüller.
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