La pollution de l'air associée à une plus grande gravité de COVID-19

27.05.2022 - Canada

Certains polluants atmosphériques courants, comme l'ozone troposphérique, sont associés à des résultats plus graves après une infection par le SRAS-CoV-2, notamment l'admission à l'unité de soins intensifs (USI), selon une nouvelle recherche publiée dans le JAMC (Journal de l'Association médicale canadienne).

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Pour déterminer s'il existait un lien entre l'exposition à long terme à la pollution atmosphérique et la gravité de l'infection, les chercheurs ont analysé les données relatives aux 151 105 personnes âgées de 20 ans et plus ayant une infection confirmée par le SRAS-CoV-2 en 2020 en Ontario, au Canada, et ne vivant pas dans un établissement de soins de longue durée. Ils ont modélisé l'exposition historique à trois polluants atmosphériques courants avant la pandémie - particules fines (PM2,5), dioxyde d'azote (NO2) et ozone troposphérique (O3). Les auteurs ont ajusté les données en fonction de la date du diagnostic, du sexe et de l'âge, de la participation à une épidémie, du statut de travailleur essentiel, du statut socio-économique du quartier, de l'accès aux soins de santé, y compris les antécédents de vaccination contre la grippe, des consultations externes antérieures et d'autres facteurs.

"Nous avons observé que les personnes infectées par le SRAS-CoV-2 qui vivaient dans des régions de l'Ontario où les niveaux de polluants atmosphériques courants (PM2,5, NO2 et O3) étaient plus élevés que les autres, même si le niveau de pollution atmosphérique était relativement faible, après ajustement pour tenir compte des facteurs de confusion individuels et contextuels ", écrit le Dr Hong Chen, de Santé Canada et du CIEM, avec ses coauteurs.

Ils ont également constaté un risque élevé d'hospitalisation en cas d'exposition chronique aux PM2,5 et à l'O3, et un risque accru de décès par COVID-19 en cas d'exposition chronique à l'O3.

Ces résultats s'ajoutent aux rapports de plus en plus nombreux liant la pollution atmosphérique à la gravité du COVID-19 dans d'autres pays, notamment en Espagne et au Mexique.

"Compte tenu de la pandémie en cours, nos résultats qui soulignent le lien entre l'exposition chronique à la pollution atmosphérique et la gravité du COVID-19 pourraient avoir des implications importantes pour la santé publique et les systèmes de santé", écrivent les auteurs.

Quant aux mécanismes par lesquels l'exposition à long terme à la pollution atmosphérique peut influencer la gravité du COVID-19, les chercheurs appellent à de nouvelles recherches.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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