Comment les cellules immunitaires reconnaissent le métabolisme anormal des cellules cancéreuses
De nouvelles cibles pour les immunothérapies anticancéreuses ?
Les cellules cancéreuses fonctionnent en mode turbo : Leur métabolisme est programmé pour une prolifération rapide, tandis que leur matériel génétique est constamment copié et traduit en protéines. Des chercheurs dirigés par le professeur Gennaro De Libero de l'université de Bâle et de l'hôpital universitaire de Bâle ont découvert que ce métabolisme turbo laisse des traces à la surface des cellules tumorales qui peuvent être lues par des cellules immunitaires spécifiques. Les conclusions de l'équipe de recherche ont été publiées dans la revue Science Immunology.
Les immunologistes travaillant avec De Libero ont découvert les cellules immunitaires en question, connues sous le nom de cellules MR1T, il y a environ dix ans. Ce type de cellule T, jusqu'alors inconnu, est capable d'attaquer et d'éliminer les cellules tumorales. Depuis lors, l'équipe étudie ces cellules en tant qu'outil potentiel pour de nouvelles immunothérapies contre différents types de cancer.
Les éléments constitutifs de l'ADN et de l'ARN modifiés
L'équipe a maintenant réussi à déchiffrer exactement comment les cellules T reconnaissent les cellules dégénérées : L'altération du métabolisme des cellules cancéreuses produit un certain type de molécules qui apparaissent à la surface de ces cellules dégénérées. "Ces molécules sont des éléments constitutifs de l'ADN et de l'ARN chimiquement modifiés qui résultent de changements dans trois voies métaboliques importantes", explique M. De Libero.
"Le fait que les cellules cancéreuses aient un métabolisme profondément altéré les rend reconnaissables aux cellules MR1T", ajoute le Dr Lucia Mori, qui a participé à la recherche. Dans des travaux antérieurs, les chercheurs avaient déjà découvert que ces cellules T reconnaissent une protéine de surface présente sur toutes les cellules, connue sous le nom de MR1. Elle agit comme le proverbial plateau d'argent et présente les produits métaboliques de l'intérieur de la cellule à la surface de la cellule afin que le système immunitaire puisse vérifier si la cellule est saine ou non.
"Plusieurs voies métaboliques sont modifiées dans les cellules cancéreuses. Cela produit des produits métaboliques particulièrement suspects qui alertent les cellules MR1T", explique le Dr Alessandro Vacchini, premier auteur de l'étude.
Dans une prochaine étape, les chercheurs ont l'intention d'examiner plus en détail comment ces métabolites révélateurs interagissent avec les cellules MR1T. Une vision à long terme : Dans le cadre de thérapies futures, les cellules T d'un patient pourraient être reprogrammées et optimisées pour reconnaître et attaquer ces molécules typiques du cancer.
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Publication originale
Alessandro Vacchini, Andrew Chancellor, Qinmei Yang, Rodrigo Colombo, Julian Spagnuolo, Giuliano Berloffa, Daniel Joss, Ove Øyås, Chiara Lecchi, Giulia De Simone, Aisha Beshirova, Vladimir Nosi, José Pedro Loureiro, Aurelia Morabito, Corinne De Gregorio et al.; "Nucleobase adducts bind MR1 and stimulate MR1-restricted T cells"; Science Immunology, Volume 9