Le mécanisme à l'origine de la résistance du mélanome au traitement

Des résultats qui pourraient ouvrir la voie à des thérapies plus efficaces

01.07.2024
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Dans de nombreux cas de mélanome malin, l'effet d'un traitement ciblé disparaît avec le temps. Une équipe de chercheurs de l'UZH et de l'USZ a découvert qu'un facteur sécrété par les cellules tumorales est responsable de cette résistance. Ces résultats pourraient ouvrir la voie à des thérapies plus efficaces.

Le mélanome malin est l'un des types de cancer les plus agressifs. Malgré les progrès récents en matière de thérapies efficaces, les tumeurs de nombreux patients sont soit résistantes dès le départ, soit le deviennent en cours de traitement.

"Il est donc essentiel de comprendre le mécanisme qui sous-tend le développement de la résistance dans le mélanome", explique Lukas Sommer, professeur de biologie des cellules souches à l'Institut d'anatomie de l'Université de Zurich (UZH). Une étude menée sous sa direction a permis d'identifier un mécanisme qui entrave l'efficacité des thérapies. Le résultat fournit de nouvelles idées de traitements pour supprimer le développement de la résistance. Le projet a été réalisé en collaboration avec Mitch Levesque et Reinhard Dummer de l'hôpital universitaire de Zurich (USZ).

Comparaison des cellules tumorales résistantes et non résistantes

Pour l'étude, l'équipe a utilisé une technique innovante de biopsie à l'aiguille fine pour prélever des cellules tumorales avant et pendant le traitement. Cela a permis aux chercheurs d'analyser chaque cellule individuellement. Les patients qui ont fourni les échantillons suivaient une thérapie ciblée contre le mélanome malin, qui inhibe les voies de signalisation nécessaires à la formation des tumeurs.

"Il était important que certaines tumeurs répondent à la thérapie, tandis que d'autres montraient une résistance", explique Mme Sommer. Cela a permis à l'équipe de comparer le métabolisme et l'environnement des cellules tumorales résistantes et non résistantes et de rechercher des différences significatives.

Interaction entre le facteur tumoral et les cellules immunitaires

L'une des découvertes les plus pertinentes concerne le gène POSTN : il code pour un facteur sécrété qui joue un rôle important dans les tumeurs résistantes. En effet, les tumeurs des patients dont la maladie progresse rapidement malgré le traitement présentent des niveaux accrus de POSTN. En outre, le microenvironnement de ces tumeurs contenait un plus grand nombre d'un certain type de macrophages - un sous-type de cellule immunitaire qui favorise le développement du cancer.

Grâce à une série d'expériences supplémentaires - tant avec des cellules cancéreuses humaines qu'avec des souris - l'équipe de recherche a pu montrer comment l'interaction entre des niveaux élevés de POSTN et ce type de macrophage déclenche la résistance : le facteur POSTN se lie à des récepteurs à la surface des macrophages et les polarise pour protéger les cellules de mélanome de la mort cellulaire. "C'est la raison pour laquelle la thérapie ciblée ne fonctionne plus", explique le professeur Sommer.

Pas de résistance sans macrophages favorisant le cancer

L'équipe considère ce mécanisme comme un point de départ prometteur. "L'étude met en évidence la possibilité de cibler des types spécifiques de macrophages dans le microenvironnement tumoral pour vaincre la résistance", explique le professeur Sommer. "En combinaison avec des thérapies déjà connues, cela pourrait améliorer de manière significative le succès du traitement des patients atteints de mélanome malin."

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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