BASF étudie la production neutre en CO2 de fumarate biosourcé à l'aide de bactéries présentes dans l'estomac des vaches

BASF coordonne un projet de recherche commun entre les universités de la Sarre, de Marburg et de Kaiserslautern

07.06.2024
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Une bactérie isolée du rumen d'une vache Holstein utilise le sucre et le CO2 pour produire le fumarate intermédiaire, un élément important de l'industrie chimique (image symbolique).

Avec la bactérie Basfia succiniciproducens, BASF souhaite transformer le sucre et le dioxyde de carbone en acide fumarique, un intermédiaire important pour la production chimique. À cette fin, l'entreprise collabore avec l'université de la Sarre, l'université de Marburg et l'université de Kaiserslautern-Landau dans le cadre d'un projet de recherche commun intitulé FUMBIO (FUMarsäure BIObasiert). La bactérie, isolée en 2008 dans le rumen d'une vache Holstein, sera génétiquement modifiée par les chercheurs afin qu'elle produise de grandes quantités d'acide fumarique biosourcé, également connu sous le nom de fumarate, pendant la fermentation. Grâce à cet intermédiaire, BASF peut fabriquer une large gamme de produits à faible empreinte carbone, notamment des additifs pour l'alimentation humaine et animale, des matières premières pour les médicaments ou des éléments constitutifs pour les polymères, les détergents et les formulateurs.

BASF SE

La bactérie Basfia succiniciproducens produit du fumarate. En même temps, elle fixe le gaz à effet de serre qu'est le dioxyde de carbone.

"Avec nos partenaires de coopération, nous examinons de plus près le processus de fermentation. Nous voulons l'optimiser de manière à ce que les bactéries utilisent des matières premières renouvelables, telles que le sucre, et le dioxyde de carbone pour produire autant de fumarate que possible", explique le Dr Barbara Navé, chef du projet FUMBIO et responsable de l'évaluation et de la coordination des nouveaux projets de biotechnologie blanche chez BASF. Le projet de recherche se concentre également sur le raffinement ultérieur du fumarate par des enzymes - également connu sous le nom de biocatalyse - en produits industriels biodégradables.

L'acide fumarique est très répandu dans la nature et constitue un produit intermédiaire dans de nombreux processus métaboliques chez l'homme, les animaux et les plantes. Dans l'industrie chimique, il est traditionnellement produit à partir de matières premières d'origine fossile, comme le pétrole brut. Le projet de recherche FUMBIO mesurera l'empreinte CO2 du fumarate fabriqué à l'aide de méthodes biotechnologiques et la comparera à celle de la production pétrochimique. Les partenaires de coopération s'attendent à ce que l'empreinte carbone soit nettement inférieure, voire négative, grâce à l'utilisation du CO2 comme matière première.

La biotechnologie blanche devient de plus en plus importante

Le CO2 que les bactéries utiliseront comme source de carbone, en plus du sucre, dans le processus de fermentation proviendra des flux de gaz d'échappement des usines de production chimique. "Le dioxyde de carbone est une matière première importante pour nous dans l'industrie chimique", explique M. Navé. "Si nous recyclons le CO2 des effluents gazeux industriels, cela nous aidera à réduire les émissions de ce gaz à effet de serre et à atteindre nos objectifs climatiques d'ici à 2050.

Les processus biotechnologiques, tels que la fermentation, dans lesquels des micro-organismes comme les bactéries ou les champignons utilisent le CO2 comme élément constitutif de produits métaboliques, deviendront également de plus en plus importants pour l'industrie chimique à l'avenir. "La biotechnologie blanche est un outil important qui nous permettra d'offrir à nos clients une gamme plus large de produits biosourcés à faible empreinte carbone.

Le projet FUMBIO bénéficie du soutien financier du ministère fédéral allemand de l'éducation et de la recherche. Au total, le ministère fournit environ 2,6 millions d'euros aux partenaires du projet.

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