Les pathobloquants, une future alternative aux antibiotiques ?

Les chercheurs "défont" les bactéries pour les rendre inoffensives

21.05.2024
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Des chercheurs arrachent les dents venimeuses des bactéries (image symbolique).

Dans la plupart des cas, les antibiotiques constituent une forme fiable de protection contre les infections bactériennes. Ils ont sauvé des milliards de vies humaines depuis leur introduction. Cette protection est toutefois menacée par la résistance des bactéries aux antibiotiques classiques et par leur pathogénicité agressive. Actuellement, en Allemagne, un patient sur sept atteint d'une pneumonie bactérienne meurt au cours de son hospitalisation, malgré l'utilisation d'antibiotiques. Cela représente environ 30 000 personnes par an. La cause du décès dans ces cas est souvent les toxines libérées par les bactéries, qui attaquent et finissent par détruire les cellules de la personne infectée. Les antibiotiques ne protègent pas contre ces toxines bactériennes. Une étude publiée dans Nature Communications laisse espérer de nouvelles options thérapeutiques.

Des chercheurs de la Freie Universität Berlin et de la Charité - Universitätsmedizin Berlin ont réussi à mettre au point des molécules qui offrent une protection contre les agents pathogènes les plus courants à l'origine de la pneumonie. Ils ont baptisé ces molécules "pathobloquants". Ces nouvelles substances ne tuent pas les bactéries, mais désactivent les toxines qu'elles produisent. Normalement, ces toxines attaquent la membrane cellulaire des cellules humaines lors d'une infection, y percent de petits trous et tuent ainsi les cellules. "Nous avons identifié des molécules qui inactivent les toxines bactériennes, même à faible concentration, et les rendent inoffensives. En appliquant ces composés, nous avons pu montrer qu'il devrait être possible de protéger complètement les cellules pulmonaires humaines", explique Jörg Rademann, professeur de chimie pharmaceutique et médicinale à la Freie Universität Berlin et directeur du projet de recherche. Dans leur article, publié récemment dans la prestigieuse revue Nature Communications, le groupe de Rademann a démontré que les nouveaux pathobloquants modifient les toxines bactériennes de telle sorte qu'elles perdent leur toxicité agressive. Les chercheurs continuent d'étudier si ces nouveaux pathobloquants pourraient être utilisés en clinique à l'avenir.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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