La micro et la nanoplastique dans le corps humain sont renforcées par l'application d'un seuil de tolérance

Le plastique peut augmenter les métastases des tumeurs

08.03.2024
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Le tractus gastro-intestinal est déjà connu des chercheurs comme un site de stockage majeur pour les micro et nanoparticules plastiques (MNP) dans le corps humain. Un consortium de recherche composé de l'université de Vienne, de l'université médicale de Vienne et d'autres partenaires, sous la direction de CBmed GmbH à Graz, a maintenant étudié les effets des minuscules particules de plastique sur les cellules cancéreuses dans le tractus gastro-intestinal humain. L'étude a montré que les MNP restent dans la cellule beaucoup plus longtemps qu'on ne le pensait, car elles sont transmises à la cellule nouvellement formée lors de la division cellulaire. Les premières indications ont également été découvertes selon lesquelles les particules de plastique pourraient favoriser la métastase des tumeurs. Les résultats de l'étude ont été récemment publiés dans la revue scientifique "Chemospheres".

Outre la respiration, l'ingestion est la principale voie d'entrée des MNP dans l'organisme. Chaque semaine, des particules de plastique pouvant atteindre le poids d'une carte de crédit (environ cinq grammes) pénètrent dans le tractus gastro-intestinal. L'équipe dirigée par Verena Pichler (Université de Vienne, CBmed) et Lukas Kenner (MedUni Vienne, CBmed, Vetmeduni Vienne) a étudié les interactions entre les MNP et diverses cellules cancéreuses du côlon.

Dans leurs analyses, ils ont non seulement pu montrer comment les MNP pénètrent dans la cellule et où elles se déposent exactement, mais ils ont également observé leurs effets directs : Les MNP sont absorbés par les lysosomes comme d'autres "déchets" de l'organisme. Les lysosomes sont des organites cellulaires également appelés "estomac de la cellule" qui décomposent les corps étrangers présents dans la cellule. Toutefois, les chercheurs ont observé que, contrairement aux corps étrangers d'origine biologique, les MNP ne sont pas dégradés en raison de leur composition chimique étrangère.

En fonction de différents facteurs, les MNP sont même transmises à la cellule nouvellement formée lors de la division cellulaire et sont donc susceptibles d'être plus persistantes dans le corps humain qu'on ne le pensait à l'origine. En outre, les premières indications montrent que les MNP augmentent la migration des cellules cancéreuses vers d'autres régions du corps et favorisent ainsi éventuellement les métastases des tumeurs. Cet effet doit maintenant faire l'objet d'une étude complémentaire.

Plus ils sont petits, plus ils sont nocifs

L'altération du comportement des cellules cancéreuses colorectales en matière de migration cellulaire a été principalement observée à la suite d'une interaction avec des particules de plastique d'une taille inférieure à un micromètre (1 µm = 0,001 mm). Les particules de cette taille sont généralement appelées nanoplastiques, qui sont 10 à 100 fois plus fréquentes que les microplastiques dans une bouteille d'eau, par exemple. Il est incontestable que plus les particules de plastique sont petites, plus elles sont nocives. "Cela correspond une fois de plus aux résultats de nos analyses", souligne Verena Pichler. "Notre étude confirme également des résultats récents qui indiquent que les MNP peuvent influencer le comportement des cellules et éventuellement contribuer à la progression des maladies", ajoute Lukas Kenner.

"Étant donné l'omniprésence des plastiques dans l'environnement et l'exposition persistante des êtres humains aux plus petites particules de plastique, il est urgent de mener d'autres études afin d'examiner les effets à long terme en particulier", déclare Lukas Kenner. "On peut supposer que le MNP provoque une toxicité chronique", craint Pichler. Les derniers résultats et les études antérieures montrent une forte absorption et une longue rétention dans les tissus et les cellules. Les particules étudiées remplissent donc deux des trois caractéristiques toxicologiques utilisées pour classer les substances comme préoccupantes dans le cadre du règlement européen sur les produits chimiques ("REACH").

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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