Un nouvel ordre de bactéries pourrait être la clé de l'amélioration de la production de biogaz

Cette découverte a été faite par des chercheurs allemands, espagnols et néerlandais

14.09.2023
Computer-generated image

Image symbolique

Les Darwinibacteriales, nouvellement nommées, constituent l'un des groupes taxonomiques les plus abondants de micro-organismes impliqués dans la digestion anaérobie, c'est-à-dire la décomposition de la matière organique qui produit du biogaz.

Cette découverte a été faite par des chercheurs du projet Micro4Biogas financé par l'UE, dont des chercheurs de l'université technique de Dresde, qui ont analysé 80 échantillons provenant de 45 usines de biogaz à travers l'Europe dans le cadre de leur stratégie d'étude et d'amélioration de la production de ce carburant renouvelable. La découverte a été communiquée à la communauté scientifique dans deux articles publiés sur le dépôt de prépublication bioRxiv, dans l'attente d'une évaluation par les pairs.

Des scientifiques du projet de recherche européen Micro4Biogas ont découvert et caractérisé un nouvel ordre taxonomique de bactéries spécialisées dans la décomposition de la matière organique, qui pourrait être la clé de l'amélioration de la production de biogaz. Cet ordre, baptisé Darwinibacteriales, est l'un des plus abondants dans les réservoirs de production de biogaz, mais n'avait jamais été caractérisé scientifiquement auparavant.

La découverte a été faite par des chercheurs allemands, espagnols et néerlandais, qui ont prélevé 80 échantillons de matière organique en décomposition dans 45 installations de production de biogaz à grande échelle en Allemagne, aux Pays-Bas et en Autriche, et ont utilisé le séquençage de l'ADN pour étudier leur composition microbienne. Étonnamment, des membres des Darwinibacteriales étaient présents dans les 80 échantillons, malgré les différences et la distance entre ces usines.

Les scientifiques recherchaient les principaux acteurs microbiens d'un processus appelé digestion anaérobie, par lequel la matière organique est dégradée puis transformée en gaz riche en énergie qui peut être utilisé comme combustible. Ce processus est considéré comme une boîte noire, car le rôle et la dynamique de la plupart des micro-organismes impliqués restent inconnus. L'amélioration de la production de biogaz constituerait un changement fondamental dans l'industrie de l'énergie - réduisant la dépendance aux combustibles fossiles et à l'énergie importée - mais le manque de recherche microbiologique a freiné le secteur.

Grâce à cette découverte, les scientifiques du consortium Micro4Biogas sont en mesure de créer des communautés de microbes producteurs de biogaz sur mesure et très efficaces. Leur objectif est de rendre les usines de biogaz plus robustes et moins dépendantes des subventions pour fonctionner commercialement, ce qui donnerait un coup de pouce aux énergies renouvelables dans le monde entier.

Les scientifiques pensent qu'une famille particulière de ce nouvel ordre (la famille des Darwinibacteriaceae) travaille en collaboration mutualiste avec les archées, un autre type de micro-organismes impliqués dans la digestion anaérobie. Les bactéries produisent des composés métaboliques que les archées utilisent ensuite pour produire du méthane. Ces résultats concordent avec ceux d'études antérieures qui ont établi une corrélation entre l'abondance de MBA03 et la production de biogaz. Si cette hypothèse est confirmée, ces bactéries constitueront une cible très prometteuse pour le développement de stratégies visant à augmenter et à améliorer la production de biogaz.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

Publication originale

Autres actualités du département science

Actualités les plus lues

Plus actualités de nos autres portails

Si près que même
les molécules
deviennent rouges...