Nouvelles découvertes sur l'influence de l'ADN sur la musicalité

Les variantes génétiques qui informent la capacité de synchronisation des battements sont liées à d'autres aspects de la musicalité.

10.11.2022 - Allemagne

Tout le monde n'a pas le sens du rythme, mais la capacité à taper dans les mains en suivant un rythme est-elle vraiment révélatrice de la musicalité générale d'une personne ? Dans le cadre d'une équipe de recherche internationale, l'Institut Max Planck d'esthétique empirique a étudié cette question. Les résultats de l'équipe ont récemment été publiés dans la revue Scientific Reports à accès libre.

MPI for Empirical Aesthetics

Les variantes génétiques qui informent la capacité de synchronisation des battements sont liées à d'autres aspects de la musicalité.

Au total, 5 648 participants à l'étude ont fourni leur ADN, rempli des questionnaires relatifs à la musique et effectué des tâches liées à la musique. Ils ont notamment été évalués sur leur capacité à distinguer le rythme, la mélodie et la hauteur. Sur la base de leur ADN, les scientifiques ont calculé le score polygénique de chaque participant, ou PGS, pour la capacité de synchronisation des battements, c'est-à-dire le rythme. Ce score a donc servi d'indicateur de la base génétique du sens du rythme d'une personne.

Le premier auteur, Laura Wesseldijk, du MPIEA, donne un compte rendu plus détaillé : "Nous avons découvert que le PGSrhythm pouvait prédire la musicalité globale des participants, car les variantes génétiques qui informent la capacité de synchronisation du rythme sont liées à d'autres aspects de la musicalité. Ceux-ci comprennent non seulement les capacités des personnes à suivre une mélodie ou à distinguer le rythme ou la hauteur, mais aussi le temps qu'elles passent à pratiquer ou à écouter de la musique en général."

Dans la mesure où les participants à l'étude étaient tous des paires de jumeaux ayant grandi dans les mêmes familles, les chercheurs ont pu étudier les différentes voies génétiques intra-familiales que le PGSrhythm a pu emprunter pour influencer les capacités musicales. Il s'agissait notamment des effets directs, indirects et confondants. Ils sont parvenus à la conclusion que le rythme PGS avait très probablement un effet direct sur les aptitudes musicales.

En outre, les scientifiques ont découvert une corrélation entre le rythme PGS et le degré d'enrichissement musical de l'environnement d'enfance des participants à l'étude, ce qui indique une interaction gène-environnement. En d'autres termes : L'exposition environnementale d'une personne (par exemple, le fait qu'elle reçoive ou non des cours de musique) dépend aussi en partie de sa prédisposition génétique pour la musique.

Les résultats de l'étude montrent que le PGSrhythm permet de prédire non seulement la musicalité globale d'une personne, mais aussi - avec la capacité à danser - sa tendance à apprécier la musique et à s'y intéresser. Le score polygénique peut donc être utilisé de manière fiable dans des recherches futures pour étudier la génétique qui sous-tend les différences individuelles en matière de compétences musicales et pour démêler l'interaction gène-environnement.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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