Un élément de base pour une vie plus longue

Des chercheurs en sciences végétales identifient une protéine clé dans un mécanisme qui contrôle la vie des protéines

17.06.2022 - Allemagne

Les protéines sont des éléments constitutifs de la vie qui ont également de nombreuses fonctions dans les plantes. Une cellule végétale moyenne contient plus de 20 milliards de molécules de protéines qui maintiennent le métabolisme cellulaire et stabilisent leur structure. Des chercheurs du Centre d'études sur les organismes de l'université de Heidelberg ont récemment mis en lumière un mécanisme cellulaire qui prolonge la vie des protéines végétales. Ils ont maintenant identifié une protéine clé qui régule ce mécanisme, connu sous le nom d'acétylation N-terminale.

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Image symbolique

L'acétylation N-terminale est une étiquette chimique qui apparaît lors de la fabrication des protéines. Pour ce faire, les plantes fixent un résidu d'acide acétique au début de la protéine. Ce résidu d'acide acétique protège la majorité des protéines de la dégradation par le protéasome, qui agit comme une sorte de broyeur moléculaire. Selon les chercheurs de Heidelberg, sous la direction du professeur Rüdiger Hell et du docteur Markus Wirtz, la protéine clé désormais identifiée est connue sous le nom de Huntingtin Yeast Interactor Protein K (HYPK). Elle favorise l'acétylation N-terminale, prolongeant ainsi la vie des protéines végétales, ce qui est notamment important pour s'adapter aux conditions environnementales.

Pour étudier les fonctions régulatrices de la protéine HYPK, l'équipe de Heidelberg a utilisé le cresson de Virginie (Arabidopsis thaliana). Cette plante de la famille des Brassicaceae est un organisme modèle privilégié en raison de son génome bien étudié. Des recherches sur des plantes génétiquement modifiées ont montré que la durée de vie des protéines est réduite lorsque la protéine HYPK est absente et que l'acétylation N-terminale n'a pas lieu. Dans le même temps, la résistance de la plante à la sécheresse permanente augmente. Rüdiger Hell : "Nos recherches actuelles visent à découvrir comment se produit cette meilleure résistance à la sécheresse."

En collaboration avec des chercheurs de l'Académie chinoise des sciences de Pékin (Chine), sous la direction du professeur Yonghong Wang, les scientifiques de Heidelberg ont également découvert que la protéine HYPK exerce sa fonction régulatrice non seulement chez le cresson de terre, mais aussi chez le riz, l'une des plus anciennes cultures du monde. La protéine est également présente chez l'homme et dans de nombreux champignons. "Le mécanisme impliqué dans l'acétylation et son contrôle par HYPK semble s'être développé il y a des milliards d'années et s'est maintenu jusqu'à aujourd'hui dans des organismes très différents", explique Markus Wirtz.

Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.

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