Partage ouvert de la recherche en biotechnologie : transparence ou sécurité ?
Des chercheurs expliquent comment concilier le partage ouvert de la recherche biotechnologique avec la transparence et la sécurité.
Unsplash
Les auteurs s'attaquent à une question d'une importance capitale qui est apparue avec l'avènement de la physique nucléaire : comment la communauté scientifique doit-elle réagir lorsque deux valeurs - la sécurité et la transparence - sont en conflit ? Ils font valoir que, dans le contexte de l'ingénierie virale, l'ouverture du code, des données et des matériaux peut accroître le risque de diffusion d'agents pathogènes améliorés. Des modèles d'apprentissage automatique librement accessibles pourraient réduire le temps nécessaire au laboratoire et faciliter l'ingénierie des agents pathogènes.
Afin d'atténuer ce type d'abus catastrophique, il convient d'explorer les mécanismes qui garantissent un accès responsable aux matériaux de recherche dangereux pertinents. En particulier, pour empêcher l'utilisation abusive d'outils informatiques, il peut être nécessaire de contrôler l'accès aux logiciels et aux données.
Les preprints, dont l'usage s'est généralisé pendant la pandémie, rendent difficile la prévention de la diffusion d'informations à risque au stade de la publication. En réponse, les auteurs affirment que la surveillance doit intervenir plus tôt dans le cycle de vie de la recherche. Enfin, Smith et Sandbrink soulignent que le pré-enregistrement de la recherche, une pratique promue par la communauté de la science ouverte pour accroître la qualité de la recherche, peut offrir une occasion d'examiner et d'atténuer les risques liés à la recherche.
"Face à des méthodes de plus en plus accessibles pour la création d'éventuels agents pathogènes pandémiques, la communauté scientifique doit prendre des mesures pour atténuer les abus catastrophiques", déclarent Smith et Sandbrink. "Les mesures d'atténuation des risques doivent être intégrées aux pratiques développées pour garantir une recherche scientifique ouverte, de haute qualité et reproductible. Pour progresser sur cette question importante, les experts en science ouverte et en biosécurité doivent travailler ensemble pour développer des mécanismes garantissant une recherche responsable avec un bénéfice sociétal maximal."
Les auteurs proposent plusieurs de ces mécanismes, et espèrent que la recherche stimulera l'innovation dans ce domaine d'une importance cruciale et pourtant gravement négligé. Ils montrent que la science ne peut pas être seulement ouverte ou fermée : il existe des états intermédiaires qui doivent être explorés, et des compromis difficiles touchant aux valeurs scientifiques fondamentales peuvent être nécessaires. "Contrairement au discours fort en faveur de la science ouverte qui a émergé ces dernières années, maximiser le bénéfice sociétal du travail scientifique peut parfois signifier empêcher, plutôt qu'encourager, sa diffusion", concluent-ils.
Note: Cet article a été traduit à l'aide d'un système informatique sans intervention humaine. LUMITOS propose ces traductions automatiques pour présenter un plus large éventail d'actualités. Comme cet article a été traduit avec traduction automatique, il est possible qu'il contienne des erreurs de vocabulaire, de syntaxe ou de grammaire. L'article original dans Anglais peut être trouvé ici.