Max-Planck-Institut für Biologie des Alterns

Fondé en 2008, l'Institut Max Planck (MPI) pour la biologie du vieillissement est l'un des 80 instituts indépendants à but non lucratif chapeautés par la société Max Planck. L'objectif principal de la recherche est d'acquérir des connaissances fondamentales sur le processus de vieillissement et d'ouvrir ainsi la voie à un vieillissement plus sain. Une équipe internationale de chercheurs de près de 30 pays travaille à la découverte des mécanismes moléculaires, physiologiques et évolutifs sous-jacents. En collaboration avec des partenaires régionaux, nationaux et internationaux, les scientifiques du MPI für Biologie des Alterns étudient comment les cellules vieillissent au cours de leur vie, quels gènes sont impliqués et quel rôle jouent les facteurs environnementaux. Les processus fondamentaux sont étudiés sur des organismes dits modèles : les gènes de la souris (Mus Musculus), de la mouche du vinaigre (Drosophila melanogaster) et du nématode (Caenorhabditis elegans) sont connus, et l'espérance de vie de ces organismes est relativement courte. Ils se prêtent donc particulièrement bien à l'étude du processus de vieillissement. En 2013, une espèce de poisson à la durée de vie courte viendra s'ajouter à la liste des organismes modèles. La directrice fondatrice du MPI pour la biologie du vieillissement est la Britannique Linda Partridge. Depuis le début des travaux de recherche en 2008, elle dirige l'institut avec Nils-Göran Larsson (Suède) et Adam Antebi (États-Unis). Le MPI pour la biologie du vieillissement devrait à terme compter environ 350 collaborateurs et collaboratrices. Il est prévu de créer au moins huit groupes de jeunes chercheurs et un quatrième département dirigé par un autre directeur.